La première année de médecine à l'UNIGE

La première année de médecine à l’UNIGE est une année très dense et très exigeante intellectuellement. Il s’agit d’un concours assez sélectif, car seuls les 150 premiers peuvent passer en deuxième année de médecine humaine (25 en médecine dentaire). Pour l’année 2022-2023, il y a 919 inscrits en médecine humaine et 164 inscrits en médecine dentaire (cf. tableau ci-dessous). La moitié abandonnent en cours d'année et on peut s’attendre à retrouver à peu près 450 candidats à l’examen de médecine humaine et 80 candidats à l’examen de médecine dentaire en 2023. Donc garder sa motivation haute tout au long de l'année est crucial. C'est un défi aussi grand que réussir l'examen !

Le programme est composé d'environ 57% de biologie (appelée SMB), 25% de sciences fondamentales (appelées SFO) et 18% de sciences sociales (appelées SMS).

La SMB est segmentée en deux, le premier semestre où tu abordes les fondements de la biologie moléculaire et le second semestre où tu t'intéresses plutôt aux systèmes du corps humain. Voici la liste des cours, cliques dessus pour voir leur description :

1er semestre de SMB

Clique sur n'importe quel cours pour voir sa description !

Le premier semestre est déjà fini, bien joué ! 🏆

2ème semestre de SMB

En parallèle de tous ces cours, tu suis deux autres cours longitudinaux sur une maladie en particulier pour illustrer les différents systèmes que tu abordes. Il s'agit du "cas de liaison" sur l'athérosclérose et du "cas de liaison" sur la mucoviscidose :

La SFO est segmentée en 4 cours. La physique est répartie sur toute l’année avec un cours hebdomadaire. La chimie générale et les statistiques sont données hebdomadairement au premier semestre et la chimie organique est donnée au second semestre en remplacement de la chimie générale.

La SMS est segmentée en deux cours longitudinaux qui gravitent autour du thème de la médecine biopsychosociale. La PSS (Un cours segmenté en différents thèmes. Parmi eux, l’organisation du système de santé suisse, une introduction au droit médical, les barrières à la communication du médecin, l’éthique de la décision médicale et bien d’autres…) et la MFE (Un cours mené par une prof passionnée et motivante. Tu vas parler de la médecine de famille et particulièrement de la broncho-pneumonie chronique obstructive et de sa prise en charge dans le contexte de la médecine de famille. Les derniers cours sont émouvants, sortez les mouchoirs d’avance ! 🥹). Ces cours sont donnés tout au long de l’année, généralement le jeudi soir, mais presque tout le monde les rattrape en x2 le dimanche en fin d’après-midi, quand la semaine est finie !

Le CMU (centre médical universitaire), c'est le nom du bâtiment où tu feras tes études. La bibliothèque n'est plus toute neuve, mais elle est bien entretenue, très silencieuse et confortable. J'y ai passé toute ma première année, c'était la place de travail idéale pour enchaîner de longues journées derrière mon IPad. La cafétéria du CMU est très bonne et heureusement, car fin novembre manger des bons plats chauds est un excellent réconfort contre la grisaille et les jours qui se raccourcissent.

À Genève, l'accès aux études de médecine se fait par un concours d'accès à la deuxième année. L'examen se déroule sur une seule semaine, fin mai. Toute la matière que tu auras abordée au cours de l'année y est évaluée proportionnellement au nombre d'heures de cours (~1 question pour 2h de cours). En médecine, il va donc falloir changer de paradigme, car tu n'es plus évalué par rapport à un standard, mais par rapport au reste de la volée. Il s'agit d'un concours et seuls les 150 premiers passent en deuxième année de médecine humaine. En d'autres termes, si un professeur fait une question facile à l'examen, ce n'est pas une bonne nouvelle pour autant, car tout le monde la réussira et tu ne pourras pas creuser l'écart avec les autres. Les questions d'une difficulté moyenne à élevée sont celles qui te permettront de réellement prouver ce que tu vaux, ce sont les plus discriminantes !

Ta semaine d'examen commence par l'examen de SMS (~47 QCMs, durée 2h), puis vient l'examen de SFO (~63 QCMs, durée 3h) et finalement le plus gros examen : la SMB (~146 QCMs, durée 5h) ! 🥵 Chaque QCM réussi vaut un point, chaque QCM raté vaut zéro point. Il n'y a pas de point négatif. L'examen est constitué de 70% de QCMs de type A (1 proposition de réponse juste parmi 5) et de 30% de QCMs de type K' (4 propositions de réponse et tu dois dire pour chacune si elle est juste ou fausse). En 2023, il fallait faire un score de 147 pts/256 pts pour passer en deuxième année de médecine humaine. Ce chiffre est assez stable d'année en année et tu peux raisonnablement t'attendre à ce qu'on reste dans cet ordre de grandeur l'année prochaine, en 2024. Ce qui est un peu plus compliqué à comprendre en médecine humaine, c'est que tu peux réussir ton année de médecine humaine et recevoir les crédits ECTS sans avoir accès à la deuxième année (cf. tableau ci-dessous).

Pour la médecine dentaire le concours est séparé, car tu dois faire ton choix de filière dès ton inscription à l'université. La matière est la même que pour la médecine humaine, mais tu n'es évalué qu'avec les questions de type A de l'examen, soit ~183 QCMs. Tu peux raisonnablement t'attendre à pouvoir passer si tu arrives à faire un score de 100 pts/183 pts. Voici un tableau qui récapitule les normes de promotion des 2 dernières années :

En médecine, tu vas devoir revoir ta méthode de travail du collège, car l'organisation des cours change radicalement. Il existe autant de méthodes de travail que d'étudiants et tu vas devoir trouver la tienne, car suivre simplement une méthode de travail préétablie ne te conviendra très certainement pas. Pour trouver la tienne, tu vas pouvoir t'inspirer de méthodes de travail qui ont porté leurs fruits chez des étudiants des années précédentes. Je te conseille de tester un maximum de méthodes différentes au début de l'année et de garder l'esprit ouvert à celles qui ne te paraissent pas adaptées à priori. Tu pourrais bien avoir de jolies surprises, utiles pour le reste de ton cursus. C'est pourquoi je t'invite à découvrir ma méthode de travail, tu pourras ainsi la tester et t'en inspirer pour établir la tienne le plus tôt possible dans l'année.

Ma méthode de travail pendant les semaines de cours :
Durant les semaines de cours, j'ai utilisé la méthode des "J". Le nom de cette méthode est très explicite dès que tu as compris que le "J" veut dire "jours". Cette méthode te permet de structurer tes révisions le long des semaines de cours. Elle permet d'apprendre à ton cerveau à ne plus oublier les notions, car elle écarte de plus en plus tes révisions et ce de manière exponentielle! Je m'explique :

• À J+0 (le jour du cours) : Tu suis le cours sur Mediaserver en prenant des notes (moi je faisais des Quizlets) et en t'efforçant de comprendre le maximum du cours (ce n'est pas toujours possible de tout comprendre au J-0, parfois tu découvres encore des concepts à J-7... Ne t'en fais pas, c'est tout à fait normal !).
• À J+1 (le lendemain du cours) : Tu relis tes notes (donc moi, je m'interrogeais en passant une seule fois en revue mes propres Quizlets) et tu essayes d'approfondir les notions que tu n'avais pas très bien comprises à J+0 en retournant sur les slides ou sur des résumés.
• À J+3 : Idem qu'à J+1 (donc je refaisais encore le même Quizlet qu'au J+1). Tu verras que tu as déjà beaucoup oublié. C'est tout à fait normal et c'est là toute la difficulté de la première année : retenir un maximum de détails des cours pour le jour de l'examen... Angoissant, je te l'accorde 😰
• À J+7 : Idem qu'à J+1 et J+3. Là encore, tu vas te rendre compte que d'autres détails sont encore passés à la trappe, mais ça devrait être un poil mieux qu'à J+3 👏🏼
• À J+15 : Idem qu'à J+1, J+3 et J+7. Tu devrais normalement avoir compris tous les concepts du cours et retenu au moins 95% du cours. Maintenant c'est le grand saut dans le vide pour ton cerveau : tu ne revois plus ce cours jusqu'aux prochaines semaines de révisions ! Encore plus angoissant, mais il faut bien lâcher les J à un moment, sinon tu n'auras pas le temps pour les nouveaux cours qui arrivent et les bâcler n'est pas une option ! 🥵

Tu remarques la loi exponentielle que j'annonçais plus haut : tu laisses d'abord 1 jour avant de revoir la matière, puis 2 jours, puis 4 jours et enfin 8 jours (bon, moi je ne laissait que 7 jours, puisque je faisais un J+14 à la place du J+15, car ça répartit plus équitablement la matière sur les différents jours de la semaine). Tu te rendras vite compte que le jeudi et le vendredi sont très chargés en « J » et que les week-ends sont beaucoup plus légers. Voilà le squelette de ma méthode de travail 😊

J'ai rapidement choisi de travailler en écrivant mes propres "flashcards" sur Quizlet (Si tu veux réviser avec les Quizlets que j’ai créés durant ma première année, ça se passe ici : lien de ma classe quizlet), car ça me permettait de rester concentré et actif pendant les cours, mais tu peux tout aussi bien choisir d'écrire tes propres résumés pour garder ton cerveau en éveil durant les cours. L'autre avantage d'écrire des Quizlets c'est que durant mes "J", je pouvais réviser activement en m'auto-questionnant et non lire passivement un résumé. Ça fait, selon moi, toute la différence le jour de l'examen, car ton cerveau a été habitué toute l'année à ressortir de l'information à la demande. Grâce à cet apprentissage actif, tu sais où piocher dans ta mémoire ! 🎯

Ce n'est ni pour te faire peur, ni pour faire le gars, mais mes journées de la semaine commençaient à 8h10 en bibliothèque et se terminaient en moyenne à 19h30 (entre 17h et 22h en fonction de la charge de travail de la journée). Maintenant que c'est dit, je peux t'expliquer comment je remplissais mes journées en semaine :

Le matin je me réveillais à 6h45 et je prenais le bus pendant 25 minutes, puis je marchais pendant 10 minutes. Au début de l'année je bossais dans le bus à l'aller et au retour, mais je me suis vite rendu compte que ça n'allait pas. Non seulement mon travail n'était pas très efficace, mais ça me stressait plus qu'autre chose et chez moi, le soir, je continuais de penser obsessionnellement aux cours. Pas top pour dormir ! J'ai rapidement arrêté de réviser dans le bus et ça m'a permis d'avoir quelques moments pour moi en début et fin de journée, ça m’a fait le plus grand bien ! Dès que j'arrivais au CMU le matin, je commençais mes "J" au lieu de regarder directement les cours et je ne commençais pas les cours tant que je n'avais pas terminé mes "J". C'était parfois tentant de bâcler quelque peu mes "J", surtout en fin de semaine quand les "J" étaient nombreux, mais je m'efforçais de faire au maximum du travail de qualité, quitte à terminer tard. Dès que mes "J" étaient terminés (généralement entre 11h et 13h, rarement jusqu'à 15h), je fonçais manger à la cafétéria du CMU avec quelques potes de travail et j'essayais de ne pas dépasser 1h de pause à midi. De retour en bibliothèque, je regardais les cours en rediffusion sur Mediaserver. J'ai commencé à les écouter en x1,5 puis j'ai rapidement switché sur le x2, un gain de temps non négligeable et surtout un rythme plus soutenu qui maintenait mon cerveau éveillé pendant la digestion du midi. Une fois que tu as pris goût au x2, tu ne peux plus t'en passer. À chaque nouvel élément du cours, je mettais sur pause pour écrire un nouveau flashcard sur Quizlets. Tant que je n’avais pas fini de visionner les cours, je ne quittais pas la bibliothèque, (sauf si ça dépassait 22h, mais ce n’est pas arrivé souvent, car je terminais normalement les cours autour de 17h30). Ensuite, je faisais un maximum de QCMs de SMB et si j’avais encore l’énergie après ça je faisais encore des séries d’exercices de SFO, mais honnêtement, je rentrais bien souvent chez moi avant d'entamer la SFO, car c’était déjà tard.

Pour te rassurer, j’aimerais juste rajouter que cette journée type représente objectivement ma journée moyenne à partir de la quatrième semaine de cours, car j’ai mis du temps à trouver la méthode de travail qui me correspondait le mieux et à me mettre dans le rythme adéquat. Soit dit en passant, en commençant la médecine, une telle journée m’aurait fait peur, mais tu verras qu’on prend le rythme assez facilement, donc ne t’inquiète pas ! Les premières semaines, je partais tous les jours à 17h de la bibliothèque en culpabilisant, mais avec du recul, il ne faut pas. Dès que la journée de travail est achevée et que tu n’as plus grand chose à travailler, rentre te reposer, surtout au début de l’année quand les journées sont naturellement plus légères !

Le week-end, les journées sont quand même un peu plus courtes, rassure-toi ! Déjà la bibliothèque est ouverte moins longtemps (9h-18h à la place de 8h-22h), donc tu peux dormir un peu plus, ça fait du bien. Même si certains choisissent de se lever plus tôt pour bosser 1h depuis chez eux avant d’aller en bibliothèque le week-end, je ne te le conseille pas, car ce bref changement de rythme fait du bien au moral et les horaires de la bibliothèque sont amplement suffisants pour réussir ton année. J’y allais donc pour 9h et je commençais comme toujours par mes “J”. Une fois que ceux-ci étaient finis, j'enchainais les séries d’exercices de SFO et un maximum de QCMs de SMB selon mon humeur et mes lacunes résiduelles. J’essayais de partir à la fermeture de la bibliothèque (18h), mais le dimanche je suis souvent parti à 17h de la bibliothèque.

Alors pendant les vacances (vacances = périodes de révision 😬), il faut avoir de la rigueur dans son travail et c’est là toute la difficulté. Comme les journées ne sont plus rythmées par les nouveaux cours à regarder, on peut perdre le rythme et se retrouver avec de trop grosses lacunes dès que les cours reprennent. C’est pourquoi je te conseille vivement de suivre un planning de révision réaliste voire un peu exigeant pour garder une certaine pression positive sur tes épaules. D’ailleurs je te propose un exemple de planning de révisions légèrement exigeant sur la page instagram d’UpMed.ch avant chaque période de vacances ! Pendant les vacances, je faisais généralement des journées un poil plus courtes. J’arrivais à la même heure que pendant les semaines de cours en bibliothèque, mais je terminais grosso modo 1h à 1h30 plus tôt. Une fois que j’avais terminé la liste des matières à réviser qui étaient sur mon planning de révision, je faisais un max de QCMs ! Les semaines de révisions, c’est génial pour s'entraîner aux QCMs, car tu as le temps d’en faire une petite centaine par jour. Ça te permet de cibler mieux tes lacunes, et de comprendre la manière de répondre aux QCMs. Et ça crois-moi tu n’y es jamais assez préparé !

La réponse va dépendre de toi et de ton ressenti. Il va falloir t’analyser le plus objectivement possible et te demander si tu en as besoin. Tu as besoin d’un ou deux jours de repos, si tu n’en peux plus ou que tu sais que tu ne vas pas tenir les semaines qui arrivent sans prendre cette petite pause. Mais si tu sens sincèrement que tout va bien, que tu as le moral et que tu te sens de ne pas prendre de jours de repos, profite de ce petit bonus pour faire des QCMs à foison, ça ne pourra que te faire du bien !

• Garder quelques plaisirs hebdomadaires qu'on attend avec impatience et qui permettent de rythmer ses semaines.
• Se rappeler autant souvent que possible son rêve de devenir médecin. Moi je passais tous les matins devant la clinique dentaire et ça me donnait beaucoup de force pour achever ma journée.
• Manger quelque chose de bon et si possible d’équilibré à midi (on dirait que j'ai 50 ans pour dire ça, mais c'est sincèrement important pour réussir à tenir sur la durée)
• Manger quelque chose dès qu'on sent une baisse de qualité du travail. Une baisse de glycémie est catastrophique pour la qualité du travail. (Je n'ai jamais mangé autant de chocolat qu'en première année de médecine et en plus c'est bon pour le moral 😋)
• Dormir suffisamment et de manière régulière, c'est primordial !
• Travailler en groupe et entretenir une bonne ambiance de groupe, pour vous épauler dans les moments difficiles (oui, il y en aura ! 😬)
• Essayer de ne prendre du retard sous aucun prétexte. Je dis essayer, car quelquefois les journées sont trop courtes, mais il faudrait dans l'absolu l'avoir comblé dès le lendemain. Si tu es à jour sur le programme, ça maintient ta motivation, tandis que si tu as du retard, ça te démotive et c'est encore plus dur de le rattraper.

Pour moi, les trois cours les plus difficiles de l’année ont été :

• Le cours 3 d’ADN-prot du Pr. Garcin (si tu étais en biochimie au collège ça devrait grandement te faciliter la compréhension, mais comme ce n’était pas mon cas, j’étais complètement perdu en suivant ce cours et ça m’a mis un coup au moral dès le début de l’année 😳)
• Le cours sur les tissus musculaires du Pr. König… Tellement de petits détails à apprendre par coeur 😱
• Le cours d’immunité innée à la fin de l’année du Pr. Bertrand… Un cours tellement hardcore juste quand tu accumules toute la fatigue de l’année… Par contre, point positif, c’est génial de comprendre comment l’immunité fonctionne, donc c’est déjà un peu plus facile 😇

Maintenant, les trois cours qui m’ont mis le plus des étoiles dans les yeux : 🤩

• Le cours d’ADN-prot 1 du Pr. Garcin (encore lui). Un des premiers cours qui touche réellement aux mécanismes biologiques et un prof passionné et passionnant ! J’en garde un souvenir particulièrement nostalgique…
• Introduction et principes d’organisation du système nerveux du professeur Jabaudon. Ce cours n’est pas trop compliqué et le prof est au top. En plus c’est le premier cours sur un système, ça donne un vent de fraîcheur d’arriver enfin sur les systèmes. Surtout que vers début décembre, la fatigue s’installe et ce petit accomplissement remotive à bloc pour tout système nerveux, tu verras ! 🔥
• Le cours de fonction cardiaque du Pr. Montessuit. Ce cours te fait plonger à travers la mécanique générale du cœur. Ça procure beaucoup de plaisir de lever les grands mystères du corps humain ! Le prof va assez loin dans les détails tout en restant très compréhensible et pédagogue. Une pépite qui m’a motivé pour le restant de la semaine sur le système cardiaque

Alors en première année, il n’y a pas encore de matériel obligatoire. Tu peux choisir de tout écrire sur papier si tu es technophobe, mais tout le monde utilise un petit ordi ou une tablette pour prendre ses notes. Personnellement je te conseille d’avoir une tablette tactile, car la puissance de calcul est largement suffisante pour étudier la médecine et ça te sera super utile pour dessiner tous les schémas que tu auras besoin de faire tout au long des systèmes et en chimie organique. Si tu optes pour une tablette, je te conseille grandement de prendre un stylet et un clavier.

Je ne suis pas un Apple addict, mais si tu n’as pas encore acheté l’ordi que tu utiliseras l’année prochaine, je te conseille de rentrer dans l'écosystème Apple, car à l’uni tout le monde ou presque utilise airdrop et c’est très pratique pour le partage de documents entre étudiants.

Voici la configuration que j’ai eu durant ma première année :

• IPad pro 11’, 64gb, apple pencil et smart keyboard

Après l’expérience que j’en ai eu, je peux dire que j’en ai été très satisfait. Je te conseille par contre d’avoir au moins 128gb de mémoire, car j’étais un peu ric-rac à la fin de l’année.

Je te déconseille l’IPad air, car il possède une batterie trop faible si tu ne trouves pas une prise en bibliothèque et tu devras te trimballer en permanence avec un chargeur externe…

Sinon tu n’as foncièrement besoin de rien d’autre. Tu pourrais avoir besoin en cours d’année d’un casque insonorisant pour maximiser ta concentration en bibliothèque ou d’un squelette en fin d’année, mais je te conseille d’attendre le moment venu avant d’effectuer ce type d’achats, car le besoin est très personnel.

• Découvrir le fonctionnement du corps humain avec un joli niveau de détail tout de même
• La satisfaction de comprendre des mécanismes biologiques compliqués 🤯
• Être dans la même galère que les potes qui bossent dur avec moi en bibliothèque 🥵
• Partir exténué d’une journée de travail, avec l’impression tangible de s’être rapproché de son objectif ! 😍

• Dans ma famille, tout le monde me posait des questions de santé, dont je ne connaissais pas encore les réponses. Frustrant, quand on passe ses journées à étudier le domaine !
• Le stress d’être malade le jour de l’examen 🤒
• Le stress que le reste de la volée soit mieux préparée que moi
• Les longues journées de travail de novembre, quand il fait nuit en arrivant en bibliothèque et nuit en rentrant le soir chez moi 🌙

Je me garderais une session de sport par semaine au lieu d'arrêter complètement, car pour avoir un cerveau frais, c'est important d'avoir une bonne hygiène de vie et les quelques heures perdues à faire du sport seront largement compensées par la fraîcheur de ton cerveau.